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l’ancien premier ministre Hun Sen devient président du Sénat

by News7
l’ancien premier ministre Hun Sen devient président du Sénat



Hun Sen, à Phnom Penh, au Cambodge, le 3 avril 2024. TANG CHHIN SOTHY / AFP L’ancien premier ministre du Cambodge, Hun Sen, qui s’est retiré l’été dernier au profit de son fils, après environ quarante ans au pouvoir, est devenu, mercredi 3 avril, le président du Sénat, un rôle honorifique qui lui permet de conserver son emprise sur le pouvoir. C’est « un honneur », s’est-il réjoui après le vote, en promettant de renforcer le développement de la diplomatie à travers ses nouvelles fonctions. « C’est la première fois que je m’assois sur un fauteuil aussi élevé », a déclaré Hun Sen. Les soixante-deux sénateurs, issus en très grande majorité du Parti du peuple cambodgien, parti contrôlé par le clan Hun, ont désigné à l’unanimité l’ancien dirigeant, âgé de 71 ans, seul candidat. Au Cambodge, le président de la Chambre haute assure l’intérim comme chef d’Etat lorsque le roi ne peut pas assumer ses fonctions. Il contribue également à désigner un nouveau souverain après la mort ou l’abdication du monarque précédent, en siégeant au Conseil du trône. Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Hun Sen, homme fort du Cambodge depuis trente-huit ans, laisse sa place à son fils, le général Hun Manet Ajouter à vos sélections « Le Sénat n’est pas un organe politique ou législatif puissant, mais il joue un rôle cérémoniel de premier plan, en tant que symbole politique le plus élevé de la nation », a estimé l’expert politique Ou Virak, dans un entretien à l’Agence France-Presse. Le nouveau gouvernement dirigé par son fils aîné, Hun Manet, comprend un certain nombre de membres de sa famille et plusieurs enfants d’alliés de Hun Sen à des postes d’importance. En février, son fils cadet, Hun Many, a été promu vice-premier ministre. Après son arrivée au pouvoir, en 1985, Hun Sen a contribué à moderniser le pays, dévasté par la guerre civile et le génocide. Pour ses détracteurs, son règne a également été marqué par la destruction de l’environnement, une corruption endémique et l’élimination de la quasi-totalité de ses rivaux. Le Monde avec AFP Réutiliser ce contenu



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